Qui sera en charge de la justice royale ?

Le prêtre lu une note et après avoir hoché la tête demanda la parole.

- Mes chers collègues, vous n'êtes pas sans savoir que depuis quelques jours, il n'y a plus personne pour diriger les affaires relevant de la justice royale. Cette situation ne pouvant perdurer trop longtemps, quelqu'un sera désigné par le roi pour occuper cette charge. J'attire votre attention sur le fait que nous avons la possibilité de lui proposer un nom. Le roi est bien sur souverain pour choisir celui qui représentera sa justice, cependant, l'histoire montre qu'il s'en est souvent remis à la sagesse des clans. Ainsi donc mes chers collègues je pose la question ouvertement. Qui proposerons nous au roi pour succéder à messire Garrick ?

Je sais qu'au vu de sa situation actuelle (qu'on pourrait peut etre considérée comme oubliée) d'évadé de prison, ça peut ne pas paraitre le plus logique, pourtant le personnage qui me semblerait le plus indiqué pour ce poste serait Guilderoy. Il saura je le crois etre impartial, juste et présent. Il a l'ancienneté de jeu qui lui donne une certaine connaissance des choses et est fidèle à l'équilibre, et donc ne prendra pas parti pour une religion plutot qu'une autre. De plus son passé de DarkRangers lui donne une certaine notoriété, il est respecté et apprécié.

Mais c'est bien entendu à lui d'en décider....

Torks se leva, pour répondre au prètre...

Je suis plutôt d'accord avec Akhyla.
Les faits nous ont montré que Guilderoy était recherché pour du vent, en somme.

De plus, Guilderoy est une personne pour laquelle j'ai le plus profond respect. J'estime que - si toutefois il est d'accord - la fonction lui irait parfaitement.

Le père Gladoushliebe se tourna vers Guilderoy s'attendant à une réaction de sa part.

- Et bien messire ? Seriez vous prêt à troquer vos vêtements de mercenaire contre une robe de juge royal ? Il va de soit que si tel était le cas, vous ne pourriez plus choisir vos affaires en fonction de l'or qu'il y a à gagner...

Toka se pointa le plus discrétement possible, histoire de ne pas s'attirer les foudres de tout le monde.

Puis, elle se leva, et prit la parole à la suite du prêtre.

J'ai du rater des choses, puisque j'apprends que ce n'est plus Garrick qui mène la garde royale.

Enfin, cela ne m'arrange pas tellement, je voulais le voir.
Mais son successeur fera l'affaire, je pense.

L'elfe se tourna vers Guilderoy.

Si c'est vous qui prenez la suite de Garrick, je passerai vous voir. Pour retirer ma plainte vous concernant.


Et j'aimerais vous présenter mes excuses.


L'elfe se recula pour se rassoir.
Puis, elle murmura une réflexion pour elle-même.

Hum, si les Rangers arrêtent le mercenariat, ça fait un moyen de s'enrichir...

Torks se releva pour prendre la parole.
Il s'exprima tout simplement, sans montrer ses émotions, puisque n'étant pas tellement concerné par le message à délivrer...

J'ai parlé à Guilderoy de la proposition qui lui a été faite...

Cela dit, il a refusé catégoriquement, pour la simple - et bonne raison - qu'il ne voit aucune raison de se remettre au service d'un roi qui l'a trahi.

Donc, nous pouvons chercher un autre successeur à Garrick.

- Oser traiter notre roi de traitre....quel scandale ! D'autant qu' honnêtement, je ne suis pas certain que le roi ait été au courant de l'arrestation de Guilderoy. Il est bien trop occupé avec l'armée des ténèbres je pense.
Si vous voulez mon avis, je pense qu'un mercenaire reste un mercenaire...

Les DarkRangers n'ont-ils pas été en tout temps fidèles au Roi?

Et le Roi - ou un de ses porte-parole - n'a-t-il pas trahi cette fidélité en poursuivant Guilderoy comme un vulgaire criminel?


Cela dit, si le Roi n'a pas été au courant de l'arrestation de Guilderoy, c'est qu'il est mal entouré.

Et si Guilderoy a pris sa décision, je pense que ce n'est pas nécessaire d'épiloguer là-dessus.

- Je pense qu'ils ont surtout été fidèle à leur porte monnaie. Quoiqu'il en soit nous ne sommes pas obligé de trouver un consensus. Si nous n'avons pas de nom à proposer au roi celui-ci nommera le conseiller de son choix et voila tout.

Je proposerais bien le nom d'Elweiss...

Elle a certains ... Atouts... *repense à la "danse" en taverne*

- Messire Torks, vous devriez revenir à la raison. Dame Elweiss est actuellement recherchée pour substitution de preuve dans l'enquête sur l'incendie de la prison. Jamais je ne donnerai mon accord pour proposer son nom au roi !
Pour le coup j'aurai en effet l'impression de le trahir !

Oh, pardon, je n'étais pas au courant.

Il faut dire que je ne suis pas venu énormément en ville, ces derniers temps.


Sinon, j'aurais peut-être une autre personne à proposer, mais je ne suis pas sûr qu'elle connaisse ces lieux : Arawen.

[micro-hrp]Elle est en vacances et ne revient pas avant le 23, et je ne suis pas sûr qu'elle vienne sur le sasquat...[/micro-hrp]

excellente idée Torks.... elle est vive et intelligente (et puis tu aimerais bien te pavaner au bras d'un garde royal hein?)

0celine a écrit:

excellente idée Torks.... elle est vive et intelligente (et puis tu aimerais bien te pavaner au bras d'un garde royal hein?)

Merci!

(Si peu... )

moi je dis : torks en tant que garde royal hi hi^^

je le trouve sympa, on le considère toujours comme un eresien mais ce n'est pas vrai pourtant il est atheiste comme moi (si j'ai bien tout comprit) et puis il s'interresse vachement a savoir qui sera le prochain remplaçant alors pourquoi pas lui?

moi je serait d'accord qu'il remplace Garrick car pour s'occuper de cette affaire sur toka je pense que c'est le mieux placé de nous tous ( hi hi hi)

enfin bon...a vous de voir a ce propos maintenant ^^

mon valyxx

en ce qui concerne toka l'histoire ne termine... en effet elle s'est excuser auprès des bleu pour ses mauvaises action il lui reste a faire autant avec guilderoy, mais en ce qui me concerne cette histoire est donc pratiquement terminée

de plus je suis bien pour l'idée de torks comme garde royal ainsi nous avons donc trois candidats

arawen reste a savoir si elle est d'accord
valyxx
torks enfin s'il accepte

Là, c'est pas moi qui vais être d'accord, mon petit Valyxx...

Franchement, c'est bien gentil de proposer mon nom, mais je ne suis pas là de façon assez régulière...

Donc vraiment s'il n'y a aucune autre personne à qui proposer, j'y réfléchirai, mais pitié, ne me mettez pas dans les choix prioritaires!

Elweiss resta un instant interdite aux propos de Guildo, puis réalisant que son silence pourrait être perçu comme un aveux, elle se risqua à l'offensive.

Pardonnez cette interruption mais... Il semble que certaines personnes de l'assemblée ai à m'apprendre sur ma condition. Ainsi... J'ignorais encore que je fusse recherché pour des motifs qui a ce jour me semble flirter avec la diffamation.

Et quand bien même aurais-je substitué des preuves ne faudrait-il pas que justice se fasse avant que ne soit prononcer la condamnation ? Je me plierais bien volontiers à un jugement si par bonheur le verdict n'est pas déjà rendu espérant ainsi laver mon honneur qui à ce jour me semble entaché de la bouche de celui qui craint que la justice ne soit mal rendu en ma personne...

Puis elle ajouta à voie basse, comme pour elle même :

Et que celui ci prie son dieu que la justice ne me rende raison car alors il se pourrait que son glaive ne s'abatte sur son autre versant...

Le père Gladoushliebe mit de coté la note qu'il avait lu précédemment et fouilla à nouveau dans ses papiers.

- Dame Elweiss, vous n'avez bien sur pas été jugée coupable. Sans doute êtes vous innocente, mais comprenez bien que tant que la suspicion pèse sur votre honnêteté, proposer votre nom au roi pour prendre en charge sa justice est inconcevable. Ce n'est en tout cas pas ce que sa majesté attend de nous. J'ai là un témoignage écrit que je vais vous lire, qui relate avec précision les faits qui vous sont reprochés. Sans doute aurez vous a cœur de rétablir la vérité ou du moins de lever les éventuels malentendus.

Puis, il commença à lire a voix haute le document.

"Pendant que l'incendie commençait à être maitrisé, grâce à l'union solidaire de nombre d'irisiens mobilisés pour contenir ce danger, sire Baalson ressortit du bâtiment en décombres pour nous porter les nouvelles de ce qu'il avait trouvé à l'intérieur. Deux gardes au corps calcinés avaient été retrouvés l'un avec la gorge tranchée, l'autre un couteau planté dans le dos. Ce couteau avait un manche en forme de tête de loup. Sire Baalson avait récupéré cette arme et la montra à tout ceux présents.

Dame Elweiss, sorcière en chef des BlackPanther conserva cette preuve, promettant de l'étudier grâce à quelques talents qu'elle possédait. Sur le coup, aucun ne s'y opposa, même si elle afficha une mine de comploteuse en le dissimulant dans sa manche."

- Évidemment la dernière remarque n'est qu'une impression du témoin et sans doute est-il bon de l'ignorer pour le moment précisa-t-il en regardant rapidement l'assemblée avant de continuer.


"Plus tard dans la soirée, alors que tout le monde se dispersait, parurent deux BlackPanther, dont la dirigeante, Elweiss. J'eus l'idée de leur demander de l'aide, espérant que grâce à leurs pouvoirs mystiques , elles parviendraient à débusquer un indice de plus dans les cendres, à coté duquel nous serions passés auparavant. Elles acceptèrent bien vite et je les laissais opérer leur magie.

Un nuage de poussière me dissimula rapidement leurs incantations et je restais en retrait accompagnée du titan nommé CasseMachoire...

Elles ramenèrent peu de temps après la dépouille calciné d'un corbeau qui fut crucifié la tête en bas.... Le titan voulut rapidement s'en emparer pour le conserver comme preuve, mais dès qu'il l'eut touché, la dépouille s'enflamma comme par magie. A plusieurs reprises, il tenta sa chance, mais le résultat fut toujours le même. Nous en vînmes à décider que les sorcières, visiblement immunisées contre ce sortilège démoniaque, conserveraient le corbeau pour le bien de l'enquête.

Sous le rappel du titan, il leur fut donc demander d'échanger une pièce à conviction contre une autre, troquant le corbeau contre le couteau. C'est alors que les sorcières montrèrent leur vrai visage ; Dame Elweiss, alors que tous l'avaient vu prendre le couteau, s'obstina à nous dire qu'il n'était pas en sa possession, et quand je lui demandais à qui elle l'avait confié, elle me répondait que d'un naturel légère, elle n'en avait aucun souvenir. Je ne la crus évidemment pas, pas plus que le titan qui m'accompagnait.

A plusieurs reprises, nous lui demandâmes de restituer l'objet, mais elle s'obstina dans son mensonge, venant même à user du sort de métamorphose pour nous faire reculer. Transformée en une bête monstrueuse, je la mettais en joue afin de la tenir à distance, réitérant mon ordre.
Sa "soeur" Aerysia renchérit alors sur son mensonge, couvrant éhontément les affabulations de sa dirigeante.

Je les prévins que faire obstruction à une enquête officielle les mettrait toutes deux hors la loi, elles n'en eurent cure et alors qu'Elweiss retrouvait sa forme normale, sa sœur se changeait à son tour en dragon, sa dirigeante se hissant son dos, et elles s'enfuirent en perçant la nuit d'un rire sardonique."

Sa lecture terminé, il leva les yeux du document pour observer l'ensorceleuse, cherchant à décrypter dans ses traits un éventuel aveu.

- Je m'étonne qu'une ensorceleuse comme vous, soit tout à coup victime de trou de mémoire, cela doit être bien gênant lorsque vous vous apprêtez à lancer un sortilège continua-t-il en souriant. Mais peut-être qu'après tout, la mémoire vous reviendra subitement et soucieuse de lever toute ambiguïté vous redonnerez ce poignard ?

Elweiss écouta attentivement le prêtre avant de laisser échapper un rire sonore. Puis d'une voix faussement mielleuse elle reprit : Allons mon père, j'espère qu'à ce jour ce n'est pas le procès de ma mémoire qui est fait, pas même celui d'un éventuel mensonge que j'aurais fait à dame Akhyla... Car que je sache, rien de tout ceci n'est condamnable. Exacte ?



Ainsi donc il semble à vous entendre que ce qui me rende si peu présentable aux services royaux soit le déplaisir que j'eus pu créé à votre cher... maîtresse...?

Elle s'arrêta un instant et le fixa avec insistance dans les yeux. Est-ce bien ainsi que vous la nommez ?

Sans réellement attendre de réponse, elle se leva et commença à déambuler lentement dans la salle allant de chaise en chaise, s'attardant sur chaque dossier qu'elle caressait nonchalamment du bout de ses doigts. Puis, adressant une petite moue implorante à l'assistance elle reprit.



Non, vraiment... Je ne suis pas sur de comprendre mon crime. Ne venez vous pas de dire que suite à l'incendie l'assistance avait consentit à me remettre le poignard lorsque je l'eus demandé ?... N'avez vous pas déclaré qu'à nouveau les personnes en présences ne pouvant se saisir du corbeau me l'avait laissé de plein grès ? Il apparait dans votre récit qu'aucun de ces objets ne fut prit de mon fait par la force. Et dès lors un point me trouble...

Essayez vous de nous convaincre qu'à l'instant où votre reine m'aura ordonné de lui remettre l'un des objets sa parole eut prit le pas sur l'opinion publique ? Vous qui vous étonnez de ma petite mémoire, n'oubliez pas trop vite que c'est à moi et moi seul que les personnes en présence consentir à remettre la dague. J'en eut été une bien mauvaise gardien que de lui remettre sans réticence.

Ceci dit, elle se détourne du prêtre, le pointe du doigt et s'adresse à l'assistance...

Alors posons nous ensemble la question... Refuser de suivre un ordre de la maîtresse de cet homme - Elle prend un malin plaisir à insister sur le mot - est-il un crime ? Et d'ailleurs... De quel droit pouvait-elle prétendre à ce poignard : ai-je été trop naïve que de croire son influence restreinte aux affaires d'Apollon ?



Soudainement son regard s'assombrit et c'est d'une voie grave qu'elle s'adresse à nouveau à Gladoushield.

A ce jour sir, je vous entend salir mon nom et j'apprends que votre reine joue de son influence pour faire de mes actes un crime. A ce jour sir, nous prenons tous conscience qu'il n'existe aucun lien entre ce couteau et le dogme que vous protégez et que dés lors votre action à mon égard se révèle des plus suspect. A ce jour sir, je vous accuse à mon tour de servir bien davantage vos intérêts que celui de notre père.

Disant ses mots, elle regard le plafond et lève théâtralement une main vers le ciel, s'efforçant à mettre en évidence son profond respect pour le protecteur d'Iris et par contraste, son indignation à faire un tel constat...

Le père Gladoushliebe écouta l'ensorceleuse fasciné par la hargne avec laquelle elle se défendait. Tandis qu'elle déambulait dans la salle avec grâce, il s'aperçut qu'il lui était impossible de la quitter des yeux. On eu dit un félin se mouvant dans l'arène, tournant autour de sa proie et attendant le meilleur moment pour lui sauter à la gorge. Une panthère bien sur... Il ne se souvenait pas d'un cas ou un homme d'église avait été ainsi accusé. La chose tenait tout simplement du sacrilège, et pourtant il ne se sentait pas la volonté de le lui reprocher. Portant n'était-ce pas sur sa gorge que les crocs s'étaient soudain refermés au moment même ou son regard s'assombrissait ? Usant de sa concentration développée à force de méditation il s'efforça de sortir de l'emprise psychique avant de rétorquer à celle qui osait l'accuser.

- Dame Elweiss, dans le cas précis de l'incendie de la prison de Randol, l'église par l'intermédiaire de la reine Akhyla que soit dit en passant j'appelle ma fille, s'intéresse à ce couteau car un indice semble montrer que l'assassin qui s'en servi est un fidèle du dieu des ténèbres. L'affaire est donc en priorité de la compétence de la justice d'Apollon. Si des hérétiques sont entre nos murs et assassinent des gens, nous les découvrirons pour qu'ils soient jugés.

Il regarda ensuite l'assemblée et se leva en pointant Elweiss du doigt.

- Tant que cette femme ne collaborera pas avec nous, nous considèrerons qu'elle fait obstacle à la justice divine. A nos yeux elle se rend complice des eresiens en les protégeant. Le fait-elle sciemment ? J'aimerais croire que non mais chacun ici a pu voir le peu d'estime qu'elle avait envers le représentant que je suis de notre père Apollon.

Me voici rassurer que d'apprendre de votre bouche que ma condamnation tiens en fait d'une considération qui vous est bien personnel. Mais tout également inquiète de réaliser que si quelques chose SEMBLE tisser quelques liens avec le divin alors il devient de fait de votre ressort et que s'y refuser conduirait au jugement de nos consciences...

Combien de possession encore devrais-je vous céder au prétexte qu'elles prendraient peut-être vaguement source à proximité d'Eres ? Je rend grâce au roi que notre église n'est pas encore le pouvoir que d'imposer sa raison en brulant les réfractaires.

Elle ferma les yeux et posa une main fermé sur son cœur.


Vous avez déjà suffisamment sali mon nom, ne poursuivez pas en mettant en doute ma foi et ses objectifs. Loin de moi l'envie de faire obstacle à votre chasse à l'Erésien : Mais apportez avant tout la preuve sur votre gibier et je vous donnerais ses armes. Vous comprendrez j'en suis sur que ni le roi ni le peuple ne souhaiterez que l'Eglise ne sème le trouble dans Randole au nom d'un pouvoir aveugle.

Le prêtre baissa le doigt qu'il pointait sur Elweiss et soupira de dépit. Cette ensorceleuse ne voulait décidemment pas se rendre à la raison.

- Dame Elweiss, si vos intentions étaient pures pourquoi ne pas les avoir annoncé en temps et en heure ? Vous vous seriez épargné cette suspicion qui vous accable. Au lieu de cela vous avez préféré utiliser le mensonge et la sorcellerie en laissant entendre que le poignard n'était plus en votre possession. Vous affirmez que cela n'est pas condamnable...Si la justice doit émaner de la vérité, vous devez vous douter que de tels procédés ne sauraient être admis...Vérité qui j'ajoute ne peut éclater que par petite touche car il nous faut bien nous garder de toutes certitudes quand des vies sont en jeu. Oui les choses commencent par SEMBLER telles qu'elles se présentent et ce n'est que par l'investigation que nous pouvons en mesurer la pleine essence.

Il porta un regard sur la main de l'ensorceleuse et secoua la tête tristement.

- Dame ! Je ne vous demande point de vous déposséder de votre cœur mais simplement d'un indice qui nous permettra peut-être de confondre les auteurs de ces crimes affreux. Avez vous à ce point le gout du macabre qu'il vous faille à tout prix conserver un objet qui servit à tuer ? Est-ce trop vous demander que de concourir à la justice de notre royaume ? Il vous faut en plus une preuve irréfutable de l'hérésie de ces criminels ? Vous savez bien pourtant que cela, seul un jugement pourra le décider définitivement. Pourtant la missive qu'ils laissèrent à coté de leur forfait est un indice sérieux de leur motivation religieuse. Celle-ci dit que les impies mourront par le feu sacré. Dois-je vous expliquer la signification du mot "impie" ?

La reine des BleuDuCiel pénétra en silence dans la grande salle d'audience et prit le temps d'écouter l'échange qui opposait le pretre à la sorcière des BlackPanther avant d'intervenir. Elle jeta un regard sans plus d'intéret à Torks qui abandonnait le lieu, fuyant le débat qui s'y déroulait puis reporta son attention sur les deux personnes en présence, s'avançant de quelques pas pour se rendre visible.

"Je constate que la raison d'être de cette assemblée a légèrement été détournée par le récent méfait des BlackPanthers, mais cela peut se comprendre aisément car l'urgence de trouver un responsable de la justice royale devient d'autant plus évident dans le cas de cette sorcière accusée de vol et de recèle de preuves sur une enquête publique.... Comment permettre d'innocenter ou d'affirmer la culpabilité de cette femme et de son clan sans juge officiel reconnu de tous ? Sans un tel référent, cette affaire ne peut que tourner en rond, dans le débat stérile d'une opposition sans fin d'arguments valables ou non. Il nous faut une personne pour trancher.

C'est dans cette situation qui n'a que trop duré, que je demande à tous : Mais ou est le roi, seul représentant officiel et légal de la justice de notre royaume ?"